Goodness aux Rencontres Nationales du Etourisme à Pau 2025

Goodness était présente aux rencontres nationales du Etourisme qui se sont tenues à Pau du 14 au 16 octobre 2025.

Cet évènement s’organise autour de conférences et d’interventions des professionnels du secteur. Il y a également des exposants parmi lesquels on trouve des agences web, des sociétés proposant des solutions de géolocalisation, de syndication et de création de contenus, de référencement web, le tout pour le secteur du tourisme. Nous en étions en notre qualité d’agence marketing digital. Nous mettions notamment en avant notre service d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la création ou la refonte de sites web. Services que nous avons déjà proposés à des offices de tourisme comme celui du Pays Diois ou de Cœur de Béarn.

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Ce furent deux jours et demi enrichissants qui valurent surtout pour la richesse des interventions et la qualité des professionnels qui les ont animés. L’événement reste un bain de bienveillance et d’expertise, des valeurs que nous apprécions beaucoup chez Goodness.

Qu’en avons-nous retenu ?

Le mardi après-midi c’était un temps dédié à l’installation de stands et l’arrivée des premiers participants. Le kick-off des rencontres était donné à 17h15 avec une conférence Before : Vous n’avez pas les bases. Trois piliers des rencontres Etourisme, Laurent-Pierre Gilliard, Jean-Luc Boulin et Ludovic Dublanchet, étaient rejoints par un invité spécial : Landry Barrand directeur marketing de SNCF TER Nouvelle-Aquitaine.

Jean Luc a souligné dans sa présentation la fermeture des points d’accueil physiques de l’office de tourisme de Paris. Il a partagé énormément de données utiles dont des infos du Vadémécum de l’économie touristique I et II et le portail Panda (Le Portail d’Accès National aux Données Airbnb). Quelques informations utiles à retenir :

• La fréquentation touristique en France retrouve son niveau pré-COVID
• Notre Dame de Paris est le lieu le plus visité en France avec 13 millions de visites (gratuites) estimé en 2025
• 71 % de réservations de meublés se font sur 1 des 3 sites web : Airbnb, Expedia ou Booking
• Pour les trajets les plus empruntés entre villes européennes, le train est 2,56 fois plus cher que l’avion
• 610 km de vélo routes ont été construites en 2024 en France
• 76 % de voyageurs français trouvent qu’il manque une offre touristique responsable
• L’usage de l’IA reste marginal pour organiser les voyages selon une étude Amadeus. L’IA est utilisée par 7 % de voyageurs en 2024 et par 8% en 2025. Mais d’autres études contredisent ces chiffres (jusqu’à 40 % de voyageurs ont l’intention d’utiliser l’IA dans l’organisation de prochains voyages selon une étude Phocuswright)
• 53 % de jeunes consultent d’abord les réseaux sociaux pour les recommandations de voyage (TikTok et Instagram en tête)

70 % de la génération Z ont choisi une destination après l’avoir vu dans un film, une série ou un post viral sur les réseaux sociaux.

L’omniprésence de l’Intelligence artificielle. Elle est partout, nichée à droite, à gauche, sur les kakémonos des exposants et les slides des conférences.

Nous avons pu entendre Jean-Philippe Duchesneau, dirigeant de la société québécoise Ecorécréo qui propose des services de location d’équipements sportifs et récréatifs (https://www.ecorecreo.ca/). Il est venu nous parler automatisation et optimisation des processus dans un peu tous les domaines d’activité d’une organisation. Que ce soit pour les ressources humaines, le marketing, le conseil juridique, les tâches administratives, etc. Son leitmotiv « gagner du temps [avec l’IA] pour être attentionné ».

Autres intervenants : Chloé Rezlan, avocate chez Adeona Avocat·es (https://adeona-avocats.com/) et Nicolas François de l’ART Grand Est (https://www.art-grandest.fr/). Ils ont pu nous parler de l’IA Act, la loi européenne sur l’intelligence artificielle, et de ce qu’il est possible de faire aujourd’hui, légalement, avec l’IA. Un point de vue intéressant dans ce flot submergeant d’enthousiasme à propos de nos chères amies les IA.

Côté positif de ces conférences, leurs conseils concrets et avisés. Le petit regret, avoir négligé de sensibiliser aux problèmes énergétiques liés à l’utilisation de ces modèles informatique, qui plus est dans le secteur de tourisme intimement lié à l’écologie.

Tous ces acronymes étaient au cœur de la conférence « A17 : RGAA, RGESN, RGPD, RGI, RGS… WTF » animée par Damien Legendre (agence LunaWeb), Cedric Chabry (agence Agence ThinkMyWeb) et Arnaud Morillon (Agence ThinkMyWeb). Nous n’avons pas pu y assister, mais nous vous en parlons, car c’est important ! Il y a été question d’accessibilité numérique, devenue incontournable avec l’entrée en vigueur de l’European Accessibility Act en juin 2025 : désormais, de nombreux sites et services privés doivent respecter les exigences du RGAA.

Pour les professionnels du tourisme, cela signifie qu’il faut penser l’accessibilité dès la conception des sites et applications et transformer la contrainte réglementaire en opportunité pour améliorer l’expérience numérique et de se mettre en conformité avec les nouvelles obligations.

Lors de sa conférence, Cécile Valero de l’Agence Avéré a posé la question que tous les professionnels du tourisme se posent : les réseaux sociaux permettent-ils encore d’inspirer et de convertir les voyageurs ? Sa réponse est claire : oui, mais à condition de comprendre les codes de chaque plateforme et d’adapter sa stratégie au public ciblé.

En 2025, malgré un contexte marqué par la défiance et la saturation des contenus, Facebook, Instagram, LinkedIn et TikTok restent des sources d’inspiration puissantes. Plus de la moitié des voyageurs s’en servent pour préparer leurs séjours et 62 % prennent des décisions après avoir découvert un contenu en ligne. TikTok se distingue comme source décisive pour près de la moitié d’entre eux, tandis que le contenu “voyage” continue de croître fortement.

Mais attention : chaque réseau a ses usages et ses codes. L’enjeu n’est plus seulement de publier, mais de créer du lien. Comprendre les algorithmes, combiner contenu organique et publicitaire, rester créatif et, surtout, humain, permet de transformer l’inspiration en action. Les réseaux sociaux deviennent ainsi de véritables espaces d’hospitalité numérique, où écouter et interagir compte autant que communiquer.

5 enseignements clés pour 2025

Ciblez et rationalisez : Chaque réseau a ses usages et son public. On ne parle pas à tout le monde de la même façon.

Organique et publicité se complètent : Les campagnes publicitaires amplifient la portée naturelle et donnent plus de visibilité aux contenus qui fonctionnent.

La créativité et la veille sont essentielles : Testez, expérimentez, observez : les codes évoluent constamment.

Authenticité > perfection : Mettez-vous dans les baskets de votre audience. Le lien compte plus que la mise en scène.

On ne sauve pas des vies sur les réseaux sociaux : Respirons, amusons-nous, et gardons le sens du réel (et des memes).

La Conclusion des #ET a permis à plusieurs acteurs de raconter ce qu’ils ont appris grâce à l’événement. La discussion a terminé avec une intervention par Laurent Pierre et Ludovic Dublanchet sur l’avenir même des rencontres. Le #ET va perdre 25 % de son financement l’année prochaine – la région Nouvelle-Aquitaine retire sa subvention. Aucune hypothèse n’est mise à côté pour l’instant et ils sont prêts à mettre en cause le fond, la forme et le lieu pour 2026. Faire dans un autre lieu que Pau reste une vraie option.

Une enquête est en cours pour collecter des idées, les premiers retours montrent une volonté pour garder l’événement dans son format actuel, mais les offices de tourisme loin de Pau ne seront pas contre un changement de lieu.  On peut les comprendre. Nous ne sommes pas sûrs de retourner l’année prochaine si l’événement à lieu dans le Nord et ce sera triste pour le 64 de perdre un événement aussi prestigieux.